Conseils Hospitalisation Cancer

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Les douleurs sont nombreuses et j’ai compris avec le temps que lutter contre elles amplifiait leur force. Alors il faut déconnecter, lâcher prise et savoir se mettre à l’écart de son propre corps le temps qu’il travail. Facile à dire…

Pour aider j’ai essayé les dérivés de l’opium, de la morphine à haute dose, abandonné rapidement les Tramadole & Co. Les effets secondaires de ces médicaments sont plus désagréables que la douleur et la plupart vous emmène dans un état second pas du tout agréable.

Quand j’ai découvert le CBD ma vie à changée. Il s’agit de cannabis sans THC donc sans la partie psychotrope. Les autres effets qui nous intéressent sont bel et bien présents et AUCUN EFFET SECONDAIRE.

Un véritable bonheur que ce soit pour rendre les nuits agitées en version Bisounours ou limitée quelconques douleurs, l’inhibition des connexions aide à passer tout cela en détente.

Le CBD existe en huile et c’est le format que je vous conseil. Pour le dosage je suis à 20% et pour l’utilisation de l’huile c’est 3 gouttes sous la langue 30 minutes avant de s’allonger. Ajouter 2 gouttes 30 minutes après si pas assez d’effet.

1 à 2 gouttes en journée pour apaiser.

Est-ce légale ?

Oui des boutiques ont pignon sur rue en France. La teneur en THC doit être inférieur à 1% sur le territoire français. Sinon y’a la place Dupont 😉

Le principe est 100% naturel, facile à ingérer et sans aucun effets secondaires je le répète.

La plupart des médicaments allopathiques ont une liste d’effets secondaires qui varie entre l’horrible et le terrifiant.

Le CBD est issue d’une plante. Point.

Je l’ai aussi en feuille (tête à rouler) et en joint (sans tabac) déjà rouler (!). Le fumer est vraiment agréable mais on privilégiera l’huile pour éviter de tousser… on va dire ca comme ca… on dirait un vrai 😉 mais sans THC cela veut dire sans bad trip, sans bouche pâteuse, sans fringale excessive, sans lendemain difficile… on garde la détente et des fous rires naturels, la nuit se passe bien et la faim reprend.

Les nuits sont importantes pour tous alors malade ou pas, pensez-y. Cela ne doit plus être tabou de nos jours, des solutions naturelles existent et on fait leur preuves. Elles sont diabolisées par les médias car les lobbys pharmaceutiques se retrouveraient bien en peine de chiffre d’affaires si on ré-intégrais cette substance dans nos foyers, ça pousse comme du chiendent et aucune transformation est nécessaire. Une véritable pharmacie à domicile si l’on en croit l’ensemble des vertus de cette plante.

Je dis bien ré-intégrer car nos anciens en consommait et ça s’appelait du chanvre.

Prévoyez large, les hospitalisations peuvent durer plus (ou moins!) que prévu et si vous venez de loin cela peut être compliqué à gérer.

Ne pas oubliez un nécessaire de toilette complet (serviette inclue).

De quoi passer le temps: des livres, des jeux (Sudoku, mots-fléchés, mandalas à colorier), un ordinateur ou autre connectique pour profiter d’un internet (souvent payant, 5€/jour) et les câbles de recharge qui vont avec (!)

TV dans la chambre payante: 5€/jour

Des écouteurs et de la musique.

Des bouchons d’oreilles pour des nuits et des siestes calmes !

De l’eau pétillante.

De la crème hydratante, la chimio dessèche beaucoup.

Des pastilles à sucer pour palier à cette bouche sèche et surtout des bains de bouche (souvent fournis à l’hôpital)

Parmi les nombreux examens à passer le PETSCAN reste de loin le plus important. Assurez-vous d’avoir fait votre analyse de sang (clarence) 24H/48H avant l’examen et de vous être muni du produit d’aide à l’injection (cf. votre ordonnance). Il faut être à jeun d’au moins 6H avant l’examen sachant que (petite astuce ;-)) il se découlera au moins 1H entre votre heure de rdv fixé et l’examen en lui même ! une manière de gratter une heure pour ceux qui ne supportent pas rester à jeun.

Rien est douloureux dans cet examen. C’est juste un peu long.

Après votre accueil administratif, direction un mini box pourvus d’un siège/lit, une fois l’aiguille posée dans une veine de votre bras (ils ne passent jamais dans le PAC ou autre solution d’injection chimio) vous aurez du chlorure de sodium pour patienter avant l’arriver du dispositif “nucléaire” qui sera injecté. La personne en charge de l’injection du produit doit se protéger derrière un dispositif en plomb car ils effectuent 20 fois par jour minimum l’opération donc ils sont beaucoup plus exposé que nous au final même si ca passe dans nos veines.

À partir du moment ou le produit radioactif est injecté vous devez patienter une heure environ au calme sans portable, sans livre, peut-être prévoir d’écouter de la musique. L’action de lire utilisera les muscles de l’oeil et pourrait se voir à l’écran. Profitez-en pour méditer.

Le scanner dure environ 20 minutes, les bras levés et sans bouger. C’est indolore mais le produit iodé injecté peut procurer des effets secondaires légers si vous n’êtes pas réceptif. Dans tous les cas vous ressentirez une chaleur venue de nulle part (!) envahir votre  corps jusqu’à votre vessie. Quelques secondes en sommes assez surprenantes mais indolores.

Pensez à respirer profondément. c’est toujours la clef.

Je suis très chiant côté nourriture. Depuis le début j’ai refusé tous les plateaux proposés et ai opté pour organiser mes propres plateaux. Compte tenu des restrictions d’un service hématologie, pour mon bien et le bien de tous, seul les produits emballés dans une atmosphère protectrice sont potentiellement admis (se référer à son service ou le faire et attendre la remarque).

Pour ma part ce fut souvent des conserves de poissons (privilégier les petits poissons) accompagnées d’un bocal de légumes ou autres mélanges stérilisées BIO qui pouvait se manger froid et en portion individuelle. J’avais la chance également d’avoir des petits plats mitonnés par ma mère 😉 mais l’été venu il était plus raisonnable d’arrêter d’importer des produits de l’extérieur vu que la chaleur accélère le développement des bactéries ; je me suis donc résigné à manger les plateaux de l’hôpital qui ont le mérite d’être aseptisés.

Mais rien est perdu ! Voici ma liste :

  • Il existe des fromages en portion qui ne nécessitent pas d’être stocké au frais
  • plein de desserts qui ne nécessitent pas non plus d’être placés au frais
  • des fruits secs en tout genre en sachets individuels ou refermables
  • des madeleines et autres gâteaux toujours en sachets individuels
  • des fruits comme l’orange qui tient bien hors du frigo,
  • le MUST du MUST pour ma part, mon petit plaisir: une soupe MISO (japonaise) lyophilisée.
  • côté boisson des briques de jus de fruits frais, des petites bouteilles d’eau pétillante et pourquoi pas votre propre thé ou infusion, chicoré ou autre, l’eau chaude vous sera fournie.

Si vous avez opté pour une chambre implantable (un PAC) sachez que du moment qu’il est “branché” donc connecté, il doit être constamment actif pour éviter qu’il ne se bouche.

Vous êtes normalement toujours connecté à une poche d’hydratation le plus souvent qui sert à vous hydrater certes mais surtout à éviter tout reflux depuis votre PAC et donc toute possibilité de coagulation qui entraînerait des bouchons.

NE PAS HÉSITER à vérifier de soit même les poches de perfusion. Si tout est vide sur votre perche et plus rien ne coule, étant souvent débordé, ne pas hésiter à sonner le personnel soignant pour leur indiquer et ils sauront quoi faire.

Les deux risques liés à cette chambre sont l’infection et le fait qu’elle se bouche. J’ai eu les deux.

INFECTION DE LA CHAMBRE IMPLANTABLE

J’ai été infecté par un staphylocoque “simple” que l’on retrouve habituellement sur la peau. Une maladie nosocomiale donc vu qu’il était situé uniquement dans le PAC. J’ai eu le droit donc à des “verrous” d’antibiotiques renouvelés toutes les 48h. Il s’agit d’injecter un antibiotique directement dans la chambre sans pour autant qu’il passe dans le sang, de laisser mariner 48h, puis d’aspirer et de réinjecter une nouvelle solution.

Au bout de 7 jours mon PAC s’est bouché mais les verrous administrés ont été suffisant pour enrailler le staphylocoque.

CHAMBRE IMPLANTABLE BOUCHÉE

Quand plus rien ne passe dans un sens comme dans un autre, votre PAC est donc bouché. Pas de panique cela arrive malheureusement souvent pour X raisons.

Dans mon cas comme pour beaucoup d’autre il pourrait s’agir d’un manque de rinçure lors d’un dépiquage. En unité de jour ils ont essayé de me le déboucher en y insérant deux aiguilles pour faire un effet de siphon mais rien. Puis pas moins de 10 jours plus tard, sans rien faire de spéciale, de retour pour une autre chimio et avant de passer au bloc pour désimplanter le PAC et le remplacer par un pickline on à essayé une dernière fois et magie (!) il s’est débouché.

AUTRE DÉSAGRÉMENT…

Je me suis retrouvé avec un 85B emplie d’eau sous cutanée sur le pectoral de mon PAC (!) J’ai malencontreusement accroché un élément de la tubulure en me levant de ma chaise une fois et l’aiguille s’est retirée du PAC sans que je sente quoique ce soit. J’ai senti que ça avait tiré mais delà à m’imaginer cela. L’aiguille donc continuais de diffuser non plus dans le PAC prévu à cet effet mais sous la peau… et chance que j’ai eu que ce ne soit que de l’eau et non pas de la chimio. Pour éviter cela soit vous ne faite aucun geste malencontreux… soit vous demandez une boucle de sécurité : le tube qui sort du PAC fait un tour sur lui même et est fixé sur le pansement ce qui à pour effet d’éviter en cas de tension de ne pas tirer directement sur l’aiguille mais sur la boucle quitte à la défaire mais pas de risque à ce moment là. 

Un mauvais geste de ma part ou une boucle de sécurité pas faite par l’infirmière ? À vous de choisir mais dans les deux cas cela peut arriver.

SOYEZ VIGILENT, C’EST UN TRAVAIL D’ÉQUIPE

Le personnel hospitalier, de la femme/l’homme de ménage aux infirmières en passant par les docteurs sont débordés et l’erreur est humaine alors, n’hésitez pas à relever le moindre petit problème pour quelque part les aider 😉 et vous aider par la même occasion.

J’ai eu plusieurs ponctions lombaires durant les 3 premières séances de mon traitement pour prélever pour analyses et aussi pour injecter de la chimio directement là pour éviter que la tumeur en profite pour remonter au cerveau.

La ponction en elle-même n’est pas un exercice agréable, pensez à bien respirer et vous concentrer sur votre souffle.

NE PAS ÉTERNUER ! SURTOUT PAS !

J’avais lu ca sur un forum et je peux vous dire que c’est bien vrai. Je suis resté 10 jours alité complet, sans pouvoir bouger, pris par des céphalées hors du communs !

La marche est bénéfique après les ponctions, c’est peut être la seule position acceptable mais la fatigue l’emporte souvent.

J’appliquais des poches de froid sur le bas de mes reins pour anesthésier la douleur et la rendre plus acceptable.

LAISSEZ-MOI VOS QUESTIONS EN COMMENTAIRES ET J’ESSAIERAIS D’Y RÉPONDRE UNIQUEMENT EN FONCTION DE MON EXPÉRIENCE VÉCUE

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